La guerre cessera-t-elle un jour ? Pour Hegel, la réponse est évidente : assurément, non. S’opposant au pacifisme kantien, Hegel prend la guerre à revers en l’affirmant, non seulement comme inévitable mais aussi comme nécessaire en ce sens qu’elle constituerait une thérapeutique des peuples. Sur le champ d’honneur, l’homme renonce à son instinct de conservation afin d’offrir, sur l’autel sacrificiel du peuple, sa vie pour une idée qui le surpasse.