La chute
Les mots retombent par milliers
Dans la fosse de l’indicible,
Sans remords et sanctifiés,
De dé(i)fier l’impossible.
Au-devant des fleurs fanées
La prière fut inaudible,
Et le Néant affamé,
Nous assaillit de diatribes.
Mais la maîtresse des espoirs
M’immisça dans ses abimes,
Donc j’y cueillis les déboires
Et en arrosa les cimes.
La mort en étendard,
Je vis naître l’Antonyme.
Et à travers le brouillard,
Bourgeonna le Sublime.
***
Alors dansez sur La Tombe,
Au rythme des rancœurs, et
Lorsque passera la colombe :
« Au diable les voyeurs ! »
Yoann Stimpfling
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