La place du migrant dans le discours politique du parti belge « Chez Nous »


Sur la photo : La municipalité de Namur, une des plus importantes de Wallonie, doit aussi compter avec la reprise de la question migratoire par les discours politiques d’extrême-droite  (Crédits : Alex Vasey (@alexrvasey) Unsplash).


Introduction


         « Les vagues d’immigration successives, principalement en provenance du Maghreb et de l’Afrique subsaharienne, ont transformé le visage de nos quartiers en seulement quelques décennies. »[1] Bien que très répandue et sollicitée par les différents partis politiques anti-immigration en Europe, la question de l’immigration est devenue toujours plus stéréotypée avec une dénonciation claire de ses origines. Par ses positions, par ses soutiens et même par son nom, le jeune parti politique wallon « Chez Nous », choisit de forger son programme et son argumentaire médiatique sur cette question de l’altérité, du « nous » face aux « autres », qui sont différents de par leurs mœurs, leur religion ou leur apparence. Sa dynamique est bien sûr à replacer dans le cadre des différentes tentatives de l’extrême droite de s’imposer en Wallonie, à l’image de ses deux cofondateurs, anciens membres du Parti Populaire, dissous en 2019. Mais il faut également prendre en compte l’apport dans son discours du puissant « Vlaams Belang » néerlandophone, deuxième force politique du pays, et du « Rassemblement National » qui apporte son soutien et son expérience politique depuis la France où le parti s’est « dédiabolisé ». Enfin, la place du migrant dans le discours de ce parti est aussi marquée par une remise en cause de la politique migratoire européenne, dans un État membre qui accueille l’épicentre des institutions et dont le solde migratoire est en augmentation constante depuis une décennie.[2]

Il faut considérer que « Chez Nous » est soumis à un phénomène de « cordon sanitaire », tant par les autres partis politiques wallons que par les médias belges francophones, ce qui rend l’analyse de la place du migrant dans son discours politique complexe à réaliser par le biais des outils médiatique traditionnels de la politique (radios, débats, émissions télévisées…). C’est pourquoi cette recherche s’appuie sur les travaux de Dominic Forest, Frédérick Bastien, Ariane Legault-Venne, Olivier Lacombe et Hélène Brousseau[3] à travers l’utilisation des nouvelles technologies numériques et notamment des réseaux sociaux comme relais du discours politique.

Ainsi, comment la place du migrant dans le discours politique du parti « Chez Nous » peut-elle gagner une large audience en Wallonie malgré une faible médiatisation ?

Si dans un premier temps il convient d’analyser cette place à travers l’argumentaire du jeune parti politique, il faut dans un second temps l’étudier à travers le prisme de l’extrême droite belge avant de la considérer sous un angle plus européen dans un dernier temps.




1. La question migratoire au centre du programme de « Chez Nous »

Lors du lancement officiel du parti le 27 octobre 2021, ses fondateurs Jérôme Munier et Grégory Vanden Bruel le présente comme « un parti de droite, conservateur, identitaire, populiste ». Et c’est véritablement sa dimension identitaire, renforcée par un évocateur qui vient placer l’altérité comme élément central de son programme : l’immigrant, celui qui n’est pas « nous ».

 

1.1. La construction du « eux » face au « chez nous ».

Il faut bien comprendre que le choix de construire l’essentiel de son argumentaire sur cette peur de l’altérité est non seulement une idéologie sociétale, mais également un outil politique qui peut se révéler très efficace. En Belgique francophone, le fameux « cordon sanitaire » politico-médiatique, qui s’appuie notamment sur une loi du 4 juillet 1989 limitant par le financement l’impact des formations politiques d’extrême droite, n’a pas vraiment permis la récupération des idées des différents partis identitaires qui n’ont pas su s’imposer électoralement depuis le début des années 2000. Les partis d’extrême gauche, comme le « Parti des travailleurs belges » (PTB), ont alors peu d’équivalent de droite et sont alors une cible de choix pour « Chez Nous » qui peut alors lier à la question du migrant à la peur du communisme et d’un État ultra social laissant libre cours à l’immigration massive. Le migrant et les partis de gauche deviennent liés, et la cible d’une communication active qui permet d’ailleurs à la formation d’extrême-droite de dépasser le PTB sur les réseaux sociaux en termes d’attractivité[4].

À travers l’usage de pourcentages chocs comme « 20% de la population belge est d’origine étrangère (hors UE) », le parti intègre la question migratoire dans une communication répétitive et inonde ses réseaux sociaux par des formats courts et très addictifs. Il atteint même le record pour un parti politique belge francophone de 316 000 interactions en 5 mois en 2023 sur ses plateformes, notamment Instagram. Les termes « étranger », « immigration », « croyance » ou encore « frontière » reviennent de manière récurrente en fonction des besoins de communication ou des réactions sur l’actualité de la Wallonie. L’altérité n’est pas seulement dénoncée, elle est martelée comme un slogan et comme un outil de communication basique mais terriblement attractif : une solution simple pour un problème complexe. Il semble ainsi que le fameux « cordon sanitaire » n’ait plus la même efficacité avec l’affirmation des réseaux sociaux comme moyens de communication politique.

 

1.2. Le lien « traditionnel » entre l’immigration et l’islamisation.

         L’attaque de deux supporters suédois à Bruxelles le 16 octobre 2023 par un terroriste islamiste permet de nourrir ce lien bien souvent réalisé par les formations identitaires entre immigration et islamisation. « Chez Nous » n’échappe pas à cette règle et le place même dans son programme entre la question migratoire et le renforcement de la sécurité, comme une suite logique de sa potentielle politique. Des déclarations comme « La Belgique détient le triste record d’être le premier pays exportateur de djihadistes », permet ainsi de placer la question du migrant non seulement sous la question de l’islamisation, mais également la question de l’intégration dans la société belge « de souche ». Comme le souligne Benjamin Briard dans un entretien à La Croix, « Le cœur de son idéologie repose sur les trois « i » que sont l’immigration, l’islam et l’insécurité, un discours déjà développé par Jean-Marie Le Pen il y a quelques années. Ils veulent mettre un terme à ce qu’ils appellent l’immigration massive. »[5]. Le migrant, n’est donc plus une simple donnée démographique, il devient un potentiel terroriste qui utiliserait les ressources de la Belgique pour le djihad.

         Cette assimilation n’est même pas déguisée sur les réseaux sociaux du parti, avec des illustrations de femmes voilées, d’imams déchaînés et de mosquées qui sont accompagnées des données statistiques de l’immigration originaire de pays à majorité musulmane. Une telle assimilation, impensable sur les médias publics et les débats télévisés, est rendue ici possible par le développement des médias propres aux mouvement et l’utilisation d’un maximum d’options alternatives. L’inefficacité progressive du « cordon sanitaire » est telle qu’il ne parvient non seulement pas à stopper la médiatisation de l’extrême droite, mais également reste impuissant face à la diffusion de ces stéréotypes pourtant condamnés.[6]




2. La construction d’un argumentaire entre l’héritage du « Parti Populaire » et l’influence du « Vlaams Belang »

Si le constat d’une nouvelle forme de médiatisation de « Chez Nous » à travers la question de l’immigration est alors fait, il faut pouvoir également le situer au niveau de la vie politique belge. Ainsi, il faut comprendre que la place du migrant dans le discours politique de ce parti est issue d’une histoire nationale particulière de l’extrême droite en Belgique, que ce soit en Wallonie, ou en Flandres.

 

2.1. La question de l’immigration pour relancer l’extrême droite.

         Comme le rappelle Caroline Sägesser, « La Belgique francophone est un espace exceptionnel où l’extrême droite ne parvient pas à percer ».[7] Cet échec permanent depuis la Libération s’explique bien entendu par le « cordon sanitaire » qui empêchait jusqu’à aujourd’hui la diffusion massive de ces discours, mais également par deux autres raisons : la force d’une société civile « anti fasciste » et la fragmentation de l’extrême droite wallonne. Si le premier aspect est bien sûr essentiel pour comprendre les nombreuses mobilisations citoyennes et d’élus pour empêcher des évènements liés à ces idées, c’est pourtant le second qui explique la complexité pour les discours et donc les idées autour de l’immigration notamment de se diffuser de manière crédible. Droite populaire, Nation, Les Belges d'abord, Agir et Parti national européen entre autres, le choix des partis politiques est aussi vaste que confus et explique en partie la faible mobilisation de l’électorat. L’autre élément essentiel pour comprendre cette fragmentation est bien entendu le manque d’unité, autour, d’un discours, voire d’un leader, comme ce fut le cas avec le Parti Populaire. Défections, créations de groupuscules dissidents, incohérences du discours ont ainsi poussé à la dissolution d’un parti qui transitionnait de la « droite décomplexée » à une extrême droite plus « traditionnelle »[8].

         Pourtant, c’est bien ce travail de fond dont bénéficie « Chez Nous » aujourd’hui, à travers « l’urgence d’agir dans une Wallonie confrontée au déclassement, à la précarité, au péril migratoire et à l’insécurité » (B. Briard, 2021). La question du migrant n’est donc pas seulement une rhétorique traditionnelle, c’est une explication simple et une aubaine politique pour unifier les idées de l’extrême droite, en créant un ennemi commun pour mieux rassembler.

 

2.2. Le migrant pour construire l’identité wallonne.

         C’est également en utilisant la question migratoire dans son discours que « Chez Nous » tente de régler un « problème » de l’extrême droite wallonne. Comme le rappelle Benjamin Briard, « Il n’existe pas vraiment de sentiment identitaire comme c’est le cas en Flandres ». Le sentiment identitaire belge francophone n’est en effet pas développé, notamment par les possibilités d’expression réduite des partis politiques la revendiquant, mais également par une non mise en avant de cet argumentaire par les partis de pouvoirs.[9] Marquée par de très fortes communautés ethniques et religieuses, dues notamment à une promotion du multiculturalisme et par le passé colonial, la société belge francophone est beaucoup plus mixte et diversifiée qu’en Flandres. Comme expliqué plus haut, ces discours identitaires trouvent difficilement leur place, en particulier lorsque des parties de la population se mobilisent pour contrer leur diffusion en bloquant des évènements, comme lors du lancement de « Chez Nous ».[10]

         C’est donc bien par un mimétisme sur la Flandres et le parti identitaire « Vlaams Belang » que « Chez Nous » construit pratiquement de toutes pièces cette idée d’identité wallonne, toujours en opposition aux mœurs du migrant. Le parti néerlandophone, qui le soutient officiellement, est en effet l’exemple de la résistance des idées identitaires et anti-immigration dans une région où la population a été travaillée sur ces questions grâce notamment à l’absence de « cordon sanitaire » médiatique du côté flamand. « Chez Nous », qui s’appuie sur ses propres médias et touche ainsi une part importante de la population, peut alors poursuivre ce travail et mise sur la même surprise législative en 2024 qui avait permis à son soutien flamand de devenir le deuxième parti politique de Belgique en 2019 en s’appuyant dans ses discours notamment sur la crise migratoire en 2015.[11]





3. Un travail de mimétisme pour trouver sa place sur la scène européenne

C’est donc enfin sur la dimension européenne et sur le succès actuel des partis nationalistes, populistes et d’extrême droite que la place du migrant dans le discours politique de « Chez Nous » prend une importance toute particulière. Le climat est en effet propice dans les premiers États membres de l’Union européenne, et si le « cordon sanitaire » tient toujours officiellement en Belgique, le jeune parti politique wallon trouve de précieux relais et soutiens de part et d’autre de la frontière belge.

 

3.1. Un environnement proche propice à l’utilisation de l’immigration.

         « Chez Nous » peut alors compter sur l’expérience politique de son voisin francophone, le « Rassemblement national », qui pour la première fois a soutenu dès son lancement un parti d’extrême droite en Wallonie. « Le fait de s’afficher auprès de ces leaders ne peut que les aider puisqu’on a une visibilité assez forte sur les discours de Marine Le Pen en Belgique francophone. Et c’est quelque chose que les autres leaders d’extrême droite n’avaient pas réussi dans les dernières décennies » (B. Briard, 2021). C’est donc ce système d’alliance hors de Belgique qui semble donner une nouvelle dynamique[12] pour l’extrême droite wallonne. Les discours mêlant peur de l’immigration massive et islamisation sont communs et ont permis à l’extrême droite en France d’être le premier parti politique d’opposition en termes de députés élus à l’Assemblée nationale.

         Alors, de manière paradoxale, la vigueur du discours de « Chez Nous » sur les questions migratoires, ne semble pas susciter les mêmes répulsions qui caractérisaient les interactions du « Rassemblement national » à ses débuts en France. Selon Benjamin Briard, « Ce parti n’est pas issu de l’extrême droite traditionnelle francophone, beaucoup plus radicale, explique le professeur. Il joue de cette dédiabolisation. »[13] La question de la dédiabolisation est alors fondamentale pour comprendre l’impact possible de « Chez Nous », qui a dès le départ rejeté de passer pour un parti antisystème dans son ensemble, mais plutôt de se présenter comme une solution pour régler l’injustice sociale et la désindustrialisation en luttant contre une immigration massive, source d’islamisation. Avec la dédiabolisation et l’appui d’un parti « normalisé » comme le « Rassemblement national », c’est la crédibilité du discours et de la position sur les questions migratoires qui semble s’affirmer.

 

3.2. Remise en cause de l’Union européenne, remise en cause de l’immigration ?

         La question migratoire est toujours autant une source de tensions et de dissensions entre les États membres de l’Union européenne, car ils sont eux-mêmes traversés par ces discours de peur de l’immigration massive. La récente victoire législative du « Partij voor de Vrijheid », qui surprend encore au Pays-Bas mais également chez les autres États européens a prouvé de manière inattendue qu’« un programme xénophobe et raciste, mais qui affirme aussi une attention pour les préoccupations d'ordre social aux Pays-Bas : la question de l'inflation, du prix des loyers... », comme le souligne Pascal Delwit.[14] « Chez Nous », qui se place dans cette dynamique alliant questions sociale et identitaire, peut tout à fait bénéficier de cet élan, surtout avec le soutien officiel du parti néerlandais qui a largement été diffusé sur les réseaux sociaux de la formation d’extrême-droite wallonne. Toutefois, « Chez Nous », fidèle à la stratégie de la dédiabolisation en France, se garde de désigner aussi directement l’Union européenne et parle davantage d’un renforcement et d’une renégociation du « Système Dublin ».

         Ainsi, comme l’affirme son président Jérôme Munier lors d’un entretien sur une chaîne française en 2021, « le moment est propice en Europe ». La place du migrant dans le discours politique de « Chez Nous » semble ainsi être vouée à garder l’unité du discours social de la formation, mais aussi à la rapprocher de ses voisins européens et la situer dans une dynamique plus large, qui ne concerne pas que la Wallonie. L’objectif de 2024 pour les élections législatives et est évident, mais les élections européennes de la même année devraient également servir d’échauffement et de test pour tous les discours identitaires et anti-immigration. Pour « Chez Nous », « la même surprise » que celle créée aux Pays-Bas est possible en Wallonie.[15] Le frein de la médiatisation a été contourné grâce aux réseaux sociaux, et il ne reste plus qu’à dépasser les tests électoraux pour briser l’autre « cordon sanitaire », politique celui-ci.



Conclusion


Ainsi, si la place du migrant dans le discours politique de « Chez Nous » ne surprend pas autant que la portée de ce dernier, c’est bien parce qu’il faut la considérer sous l’étude du cas particulier de l’extrême-droite en Belgique mais également à travers un temps où ces idées ont le vent en poupe dans les États membres de l’Union européenne.

         Pour conclure, il semble que la portée de cet argumentaire et l’utilisation de l’immigration ne sont plus à négliger dans les prévisions électorales, malgré les différents « cordons sanitaires », comme ici en Belgique. Des petits partis comme « Chez Nous », portés par le soutien d’autres ayant survécu aux mêmes difficultés comme le « Vlaams Belang » et inspirés par les succès inattendus comme celui récemment du PVV aux Pays-Bas, peuvent ainsi créer la surprise en s’emparant de la thématique migratoire qui ne cesse de diviser les partis traditionnels. La jonction avec les questions sécuritaires face à l’islamisation et un programme socio-économique populiste donne un poids considérable et permet d’avancer les idées les plus radicales en matière d’immigration tout en se dotant d’une respectabilité auprès d’un électorat parfois désabusé. Il semble ainsi que la place du migrant dans le discours politique de « Chez Nous » est non seulement restée centrale, mais elle s’est drapée d’une portée et d’une forme plus générale et plus attrayante que les vieux discours anti-immigration répulsifs.



Pierre Jouin



Sources

[1] Chez Nous (2023), « CHEZ NOUS, on refuse l’immigration massive et on combat l’islamisation qui transforme notre pays », Programme officiel

[2] Migrations | Statbel. (s. d.).

[3] Daigneault, P., & Petry, F. (2017). L’analyse textuelle des idées, du discours et des pratiques politiques, « Chapitre 4, Les mots de la campagne : la fouille de textes appliquée à l’étude de la communication électorale » Presses universitaires de Laval

[4] Lesaffer, P. (2023, 22 mai). Chez Nous, de Waalse versie van Vlaams Belang, werd ondanks veel sterker cordon sanitaire in geen tijd populai. nieuwsblad.be

[5] Gazeau, W. (2021, 27 octobre). « Chez nous » : le nouveau parti belge d’extrême droite qui s’inspire du RN. La Croix.

[6] Biard, B. (2021). La lutte contre l’extrême droite en Belgique: II. Cordon sanitaire médiatique, société civile et services de renseignement. Courrier hebdomadaire du CRISP, 2524-2525, 5-78.

[7] Courrier International. (2021, 5 novembre). Cette fois, l’extrême droite pourrait-elle prendre en Wallonie ? Courrier international.

[8] Biard, B. (2019). L’extrême droite en Europe occidentale (2004-2019). Courrier hebdomadaire du CRISP, 2420-2421, 5-106.

[9] Biard, B. (2021). La lutte contre l’extrême droite en Belgique : II. Cordon sanitaire médiatique, société civile et services de renseignement. Courrier hebdomadaire du CRISP, 2524-2525, 5-78.

[10] Afp, P. (2021, 27 octobre). Wallonie : la justice interdit la réunion de lancement du parti d’extrême droite « Chez nous ». La Voix du Nord.

[11] Denis, L. (2021, 25 octobre). Nouveau parti d’extrême droite en Wallonie : « Le terrain est prêt ». Moustique.

[12] Chardon, F. (2023b, juin 14). Chez nous A l’exclusivité de l’usage en Belgique de la flamme tricolore du FN : “Cela renvoie ce parti aux anciens démons de l’extrême droite” La Libre.be.

[13] Gazeau, W. (2021, 27 octobre). « Chez nous » : le nouveau parti belge d’extrême droite qui s’inspire du RN. La Croix.

[14] La victoire de l’extrême droite aux Pays-Bas, une aubaine pour le Vlaams Belang ?  (2023, 23 novembre). L’Echo.

[15] Chez Nous. (2021, 18 octobre). Chez nous sur TVLibertés : entretien avec le président Jérôme Munier [Vidéo]. YouTube.


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