Plaisir d’offrir
Un frisson soudain souffle ma peau,
Presqu'imperceptible et irréel,
Et pourtant rien de cela n'est faux,
Tant ta présence devient essentielle.
Un rire clair et enivrant,
Un sourire quoique moqueur,
Et tes yeux d'un brun éclatant,
Qui étreignent un peu plus mon coeur.
La vie est une fête paraît-il ?
Alors tu en jouis, tu la goûtes et la sens,
Et par tes remarques toutes habiles,
Sais mettre fin à mes tourments.
Alors que le vin coule à flot,
Que notre plaisir ne soit jamais trop,
Car brûler n'est pas consumer,
Et je resterai ainsi à t'admirer,
Toi qui occupe maintenant mes rêves,
Et me pousse à te donner, sans trêve.
Pierre Jouin
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